HERBIER
DES COULEURS
2022
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IMPRESSIONS
jet d'encre, papier baryté
( 30 x 42 cm )
Edition de 5 + 1 AP
Cette série, dans l'esprit des planches botaniques telles qu'elle apparaissent au XVI ème, invite le spectateur à regarder
la couleur en tant que sujet. Dès lors feuilles ou herbes sauvages
sont d'aussi nobles créatures que de simples fleurs .
Tant par la peinture reproduite ici (œuvres de MF.Chevalier) que par la photographie, c'est aussi le prétexte à la juxtaposition de deux regards, le rapprochement de deux médiums sur un même support papier photographique.
Cette série a été réalisée pour l'exposition :
Mono No Aware à la Galerie L'Œil écoute à Lyon en septembre 2022
et fait l'objet d'un portfolio.
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PORTFOLIO
soit 16 images
( 45 x 32 cm )
édition de 3 + 1 AP
chacune des planches
disponibles en consultation et à l'achat
... cette exposition née de la connivence artistique et de la complicité amicale des deux artistes, propose aussi un étonnant herbier dont le thème principal est la couleur. A chaque page une couleur,
du bleu sur vert, du rouge carné, du jaune blanchi, du jaune olive… Et une intervention photographique
de l’un mis en regard avec une peinture de l’autre, dans l’espace commun du papier. Herbier original, s’il en est, et où les noms des plantes choisies apparaissent en latin au bas des pages, avec une signature M.F. Chevalier et C. Chéron fecerunt qui s’inscrit à la manière ancienne dans une création. La juxtaposition
des œuvres, leur addition, n’est pas un choc mais une sorte de continuité heureuse. Elle permet de montrer comment deux regards et deux techniques artistiques se rejoignent pour célébrer un même motif, les fleurs les arbres et leur environnement végétal. « Heureux celui qui plane sur la vie, et comprend sans effort
le langage des fleurs et des choses muettes », a écrit Baudelaire, cité par François Cheng dans ses Cinq méditations sur la beauté, heureux ceux qui peuvent le transmuer en art, en le réinventant dans un partage.
Le vivant, dans la mesure où nous sommes capables de le reconnaître dans son incarnation périssable
et dans l’élan d’un langage nôtre, est un don. Celui-ci est d’autant plus précieux qu’il nous révèle
à nous-mêmes et nous conduit à une vie agrandie au cœur de la création et dans sa recréation.
A cette heure d’incertitude et de violence que nous traversons, la rencontre d’un art en alliance avec
la nature et l’autre, nous aide à revenir aux sources de l’être, de son langage, et du lien. Fragile autant
que la vie et l’amour embrassant la mort, la quête de chacun des deux artistes en porte les preuves
et les traces.
... au cœur du fleurissement, extrait
avec l'aimable autorisation de Sylvie Fabre
à-propos de l'exposition Mono No Aware (septembre 2022 ) à la Galerie l'Œil écoute, Lyon